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OPEL Manta GT/E
Origine : Barcelone, Espagne, 1984
Il s’agit d’une Opel Manta B2 GT/E fabriquée à l’usine d’Anvers en Belgique. Ce véhicule a été produit en 1983 et immatriculé à Barcelone en 1984.
Elle est équipée du moteur Opel 2.0 CIH (Cam in Head) (arbre à cames en tête) d’une cylindrée de 1979 cm3 et d’une puissance de 110 ch à 5400 tr/min.
En 2009, la voiture a été repeinte à partir de sa couleur argent d’origine (référence Opel 128 86L Astro Silver). Bien qu’il s’agisse d’une GT/E, elle reprend deux éléments de l’Opel Manta i200 : l’aileron arrière Irsmscher et le volant à quatre branches garni de cuir.
Nous avons acheté cette voiture au premier trimestre 2010. Il a fait l’objet de deux interventions de maintenance/reconditionnement – je n’utilise pas le terme « restauration » car il n’est pas applicable dans ce cas – : la première pour le démontage/dégarnissage et le nettoyage des tissus de la tapisserie et la seconde pour une intervention mécanique préventive que nous avons effectuée :
- Remplacement préventif de la pompe à eau (elle était pleinement opérationnelle, mais elle est connue pour tomber en panne soudainment après quelques années, il vaut donc mieux la changer avant qu’elle ne présente des symptômes).
- Réparation du radiateur chez Radiadores Soler (il est en cuivre et donc toujours réparable/reconstructible).
- Remplacement de l’embrayage du ventilateur radiateur.
- Remplacement des courroies de service.
- Remplacer les silent blocs du moteur.
- Remplacement du kit d’embrayage (presse, disque et roulement) et du câble d’embrayage.
- Freins : remplacement des étriers, des cylindres, de la pompe, des disques et des tambours.
De 2009 a l’arriere, nous ne connaissons pas l’histoire de ce véhicule – seulemet qu’il a eu plusieurs propriétaires – mais nous pensons qu’en général il a eu une vie « tranquille ». Et nous le croyons, car outre le fait qu’il n’y a pas eu besoin d’interventions mécaniques autres que l’entretien dû à l’usure normale, nous avons pu constater que (lors de l’acquisition et maintenant), le moteur tourne avec une bonne régularité, il n’y a pas de consommation d’huile visible, l’huile sort très propre lors des vidanges, et le liquide de refroidissement est toujours clair et sans dépôts. S’agissant d’un véhicule de 40 ans, tout à fait standard de serie, le diagnostic est plus que satisfaisant.
Ce véhicule est actuellement en circulation et disponible à la location si vous en avez besoin pour une séance photo, un tournage ou une exposition. Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez des besoins en matière de véhicules afin que nous puissions vous aider.
Par ailleurs, si vous êtes propriétaire ou futur acquéreur de l’un de ces modèles et que vous avez besoin d’informations sur les pièces détachées, les pièces de rechange ou les informations techniques, n’hésitez pas à nous contacter, car nous serons heureux de les partager avec vous.
Opel Manta GT/E. Album de photos. Cliquez sur la catégorie :
Opel Manta - Histoire
L’Opel Manta a été créée en 1970, sur la base de l’Opel Ascona de l’époque. Il y a eu deux générations d’Opel Manta, connues sous le nom d’Opel Manta A (1970-1975) et d’Opel Manta B (1975-1988), dans laquelle il y avait eu deux familles, l’Opel Manta B1 et l’Opel Manta B2.
Tous les modèles de toutes les generations, étaient à moteur avant longitudinal et à propulsion arrière. Tout au long de son histoire, différents moteurs ont été utilisés, allant, pour les modèles de série, de 1200CC à carburateur à 2000CC à injection électronique Bosch L-Jetronic. Tout au long de son existence, elle a également été disponible avec une boîte de vitesses manuelle à 4 ou 5 rapports (selon la version) ou une boîte de vitesses automatique à trois rapports.
Le véhicule, dans toutes ses versions, était un coupé à deux portes qui, bien qu’il ait été homologué pour 5 places, était, d’un point de vue pratique, un 2+2 places. La seule variante de carrosserie était la version Manta B CC, légèrement plus longue et dotée de cinc portes.
Bien que l’Opel Ascona, sur laquelle elle était basée, soit passée à un moteur transversal et à une traction avant dans les années 1980, elle n’est pas encore arrivée à maturité. Ascona C, la Manta a conservé jusqu’à la fin sa conception originale de moteur longitudinal à traction arrière (CIH, moteur « Cam in Head » avec l’arbre à cames du côté des soupapes et les soupapes entraînées par des poussoirs et des culbuteurs sans tiges de poussoir).
La première version de l’Opel Manta (Opel Manta A), conçue pour concurrencer la Ford Capri, avec des phares arrondis et une forme de coupé plus classique, a duré jusqu’en 1975, date à laquelle elle a été remplacée par l’Opel Manta B, basée à l’origine sur la Chevrolet Monza. Cette version « B » de l’Opel Manta subira une modification en 1982, avec l’ajout de pare-chocs/spoilers en plastique sur la carrosserie, ainsi que d’un spoiler arrière qui lui donnera un look plus moderne selon les standards de l’époque, ainsi qu’une ligne plus agressive et/ou sportive.
Opel Manta : coupés industriels - De la voiture de sport à la voiture classique en passant par une phase d'anachronisme.
L’Opel Manta appartient à cette catégorie informellement connue sous le nom de « coupés industriels » : ces véhicules de marques généralistes qui, à partir d’un châssis de berline ou de compacte, sont transformés par les constructeurs en un modèle à l’allure sportive et à la carrosserie de coupé (ou au moins à deux portes), avec quelques améliorations au niveau du moteur et de la mécanique en général, mais avec des caractéristiques modestes et un prix relativement abordable. De toute évidence, il ne s’agissait pas de véhicules capables de rivaliser – et ils n’avaient même pas l’intention – avec les voitures de sport traditionnelles des grandes marques haut de gamme. Mais elles ont eu leur public et font partie de la mémoire de beaucoup de ceux qui avaient la vingtaine d’années dans les 1980’s, comme la voiture que certains rêvaient de posséder. Dans le cas de l’Opel Manta, Opel l’a vendue comme un produit qui mettait l’accent sur la sportivité et des lignes frappantes – spectaculaires pour certains, excessives pour d’autres.
Ces coupés industriels en particulier – et l’Opel Manta n’a pas fait exception – ont connu une phase après leur apogée où ils ont été considérés comme des antiquités dépassées et anachroniques plutôt que comme des classiques. Les Anglo-Saxons utilisent l’expression « crock or classic » pour désigner cette dualité. Au cours de cette période, ils ont connu une période de dévaluation et de nombreuses unités de l’époque ont subi les transformations et les réglages les plus « imaginatifs » de la part de certains de leurs propriétaires. Au fil du temps, ceux qui ont survécu ont acquis le statut de classiques à part entière, probablement parce que le temps a fait que seules les unités en bon état ou restaurées d’une manière égale ou raisonnablement similaire à leur état d’origine ont subsisté.
En Espagne, les modèles Opel Manta commercialisés à partir de 1982 étaient la Manta B GT/E (injection L-Jetronic, 110 ch) et plus tard la GSI, qui avait la même mécanique et les mêmes extérieurs que la GT/E, en changeant des détails tels que la couleur de la sellerie, les vitres teintées dans d’autres tons (vert au lieu de bronze) ou la typographie des caractères sur les cadrans du tableau de bord.
Le modèle haut de gamme qui pouvait être acheté « de série » chez le concessionnaire était l’Opel Manta i200.Le moteur de l’Opel Manta GT/E, de même cylindrée que l’Opel Manta GT/E, était légèrement plus puissant : 125 ch – au lieu des 110 ch de l’Opel Manta GT/E – grâce à une culasse rectifiée et à un arbre à cames de conception différente, bien que la conception du moteur obligeait à le faire tourner à haut régime pour bien profiter ses performances. Le « i » dans le nom du modèle correspond au nom de « Irsmsher », une société allemande de tuning automobile qui a une relation de long temps avec Opel GM. Environ 700 de ces i200 ont été produits, ce qui en fait aujourd’hui un modèle pas mal recherché par les amateurs.
Opel Manta : versions spéciales : TurboManta, i240, i300, i400
Turbomanta : En 1973, presque un prototype. Basé sur le moteur 1.9S (à carburateur) de la Manta A. Seulement 33 unités ont été construites par une société appelée Broadspeed pour le compte de General Motors, qui a amélioré la puissance du moteur d’origine de 90 ch à 156 ch (mais avec la pénalité d’une consommation de carburant très élevée).
Manta i240: basé sur le Manta B GT/E entre 1984 et 1986. Moteur 2400CC, 134HP, vitesse maximale de 200Kms/h. 300 unités produites. Aspect extérieur similaire à la finition du Manta i400
Manta i300: Préparé par Irmscher. Moteur 6 cylindres 3000CC longitudinal, identique à celui de l’Opel Monza ou de l’Opel Senator. 174 ch, vitesse maximale de 225 km/h.
Manta i400: Conçu à l’origine comme une version exclusive du Manta GT/E. Le Manta i400 a en fait connu deux phases :
- La première phase de la i400 dans laquelle le moteur développait 143 ch, dans un moteur alimenté par le système LE Jetronic de Bosch (puissance et allumage contrôlés par l’unité de contrôle électronique), avait des jantes Ronal de 7×15 pouces et des finitions de sellerie et de volant similaires à celles de la i200 et des finitions de carrosserie similaires à celles de la i200 (et même plus sobres que la i200).
- La deuxième phase une phase 2, au cours de laquelle, dans le but de la convertir à la compétition, d’importantes modifications ont été apportées à la carrosserie (panneaux en Kevlar et en fibre de carbone, ainsi que les ailerons et les pare-chocs caractéristiques de l’i400), aux roues (roues Ronal 8×15″ à l’avant et 10×15″ à l’arrière), et surtout à la mécanique, avec un moteur à 4 cylindres préparé par Cossworth. Ce moteur était un 4 cylindres à carburateurs, développant à l’origine 230 ch, mais des préparations ont permis d’atteindre 270 ch, 300 ch et même 340 ch. La Manta i400 a été produite à 245 exemplaires (au moins 200 exemplaires étaient nécessaires pour l’homologation en compétition de la Manta i400). Groupe B). En 1984, Carlos Sainz a même participé à la Rallie de Catalogne, même si la vérité est que la Manta i400 est arrivée trop tard et qu’elle est devenue rapidement obsolète dans la compétition en raison de l’arrivée des turbos et des 4×4. Quoi qu’il en soit, l’exclusion du groupe B les a tous écartés de la compétition.
La producion d’Opel Manta a été finie en 1988 après avoir été vendue à un peu plus d’un million d’exemplaires, dont environ la moitié était l’Opel Manta A et l’autre moitié l’Opel Manta B.
Opel Manta : le volant de l'i200. Pas Irmscher ni Opel
Le volant de l’Opel Manta i200 : Il ne s’agit pas d’un volant Opel ou Irmscher – si vous voulez en acheter un, cherchez-le sous « Italvolanti ».
L’une des pièces les plus populaires parmi les fans de l’Opel Manta est le volant de l’i200 (ou i400). Il s’agit d’un volant à 4 branches, recouvert de cuir et légèrement plus petit que celui de la Manta GT/E. De nombreux fans aimeraient en avoir un. Ce volant ne provient pas d’Opel, même s’il porte le logo Opel au milieu, mais a été fabriqué par la société italienne « ITALVOLANTI ». Si vous recherchez sur Internet les références « ITALVOLANTI », vous trouverez ce modèle et d’autres modèles similaires, et même certains d’entre eux, avec exactement la même adaptation de roue que le Manta i200. Voir ici (comme exemple) des volants a vendre -trouves au hasard (en juin 2023)- appartenant respectivement à deux véhicules Volkswagen et Mercedes.
Opel Manta Electric : RestoMOD 2021
Il y a quelques années, en 2021, Opel GM a présenté un « concept car » basé sur la carrosserie Manta A, appelé« Opel Manta GSE » à propulsion électrique. Ce modèle offre 147 ch, une traction arrière, une boîte de vitesses « classique » comme celle des voitures à combustion. La répartition du poids a été assurée en installant le moteur à l’avant et les batteries à l’arrière afin de maintenir une répartition raisonnable du poids de 50-50%.
La voiture a été présentée par Opel à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’Opel Manta, sous la forme d’un restylage, ou RestoMOD selon le terme actuellement en vogue pour convertir certains modèles classiques aux nouvelles technologies, tout en conservant leur apparence d’origine. D’après ceux qui l’ont testée, cette nouvelle Opel Manta répond aux attentes d’un fan du modèle, s’avérant être une voiture amusante à conduire, et malgré son électrification, elle n’abandonne pas son essence, ni une grande partie des sensations qu’elle produit a son conducteur lorsque – inévitablement – on la compare à son homonyme original des années 1970.
Certaines voix ou articles évoquent 2025 comme date de production en série, mais cela ne semble pas très probable, et ce n’est (pour l’instant, en juin 2023) absolument pas assuré : outre les questions commerciales et financières – il ne semble pas que ce soit un modèle dont on puisse attendre un volume de ventes très important -, le véhicule devrait passer quelques remaniements, comme le fait que la batterie occupe tout le coffre, ainsi que des crash-tests et autres homologations. La seule certitude pour le moment – juin 2023 – est donc qu’Opel a présenté un concept car, capable de rouler sur la voie publique, mais encore loin d’être assuré d’entrer dans les chaînes de montage.
Voici quelques vidéos sur le modèle : elles sont en anglais et en allemand, mais si vous ne connaissez pas l’une ou l’autre langue, vous pouvez utiliser la version sous-titrée avec traduction.